La Cour européenne des droits de l’homme a été confrontée, dans l’affaire Sanchez-Sanchez contre Royaume-Uni, à l’hypothèse plutôt classique du risque d’une détention à perpétuité pour un requérant si jamais celui-ci faisait l’objet d’une extradition aux États-Unis. En suivant une jurisprudence désormais bien établie, la Cour réaffirme que le risque d’une telle détention à perpétuité ne saurait automatiquement engager la responsabilité de l’État exécutant la demande d’extradition au titre de l’article 3 de la Convention portant interdiction des traitements inhumains et dégradants.

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